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| "Récit de mon séjour en Muranor" (Récit roleplay) | |
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+3Shadown * Mik * Belgarion Ombre Noire 7 participants | Auteur | Message |
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Ombre Noire
Nombre de messages : 4018 Age : 36 Date d'inscription : 09/12/2005
| Sujet: "Récit de mon séjour en Muranor" (Récit roleplay) Mar 18 Avr - 9:48 | |
| Voilà, j'avais écrit le résumé roleplay du premier DGN La Meute (situé à St-Augustin: www.lameute.biz) à lequel j'ai participé, et après l'avoir retrouvé, je le diffuse ici. Les plus courageux d'entre vous seront peut être intéréssés à lire les 17 pages de textes. Ce n'est pas nécéssairement du grant art, mais j'ai essayé de mettre une touche "historique" au récit. J'espère que ça vous donnera un avis "in game"de ce qu'est un GN, parce que c'est un petit peu le but de l'opération. Donnez vos commentaires, ça serait ben le fun de votre part. En fait, ça me donnerait une idée de qui a eu le courage de tout lire ! EDIT le 5 juin 2006: Suite à une relecture rapide de ce récit et à ma participation au DGN d'automne 2005 et de printemps 2006, je me rends compte que plusieurs erreurs se sont glissées au sein de mon récit, particulièrement en ce qui a trait aux noms de personnages et de groupes. J'en suis vraiment désolé. Cependant, je ne corrigerai pas ces erreurs puisqu'elles réflètent les informations que détenaient Hugaël play a la fin de ce DGN.
Dernière édition par le Mer 11 Avr - 9:55, édité 5 fois | |
| | | Ombre Noire
Nombre de messages : 4018 Age : 36 Date d'inscription : 09/12/2005
| Sujet: 1ère partie Mar 18 Avr - 9:50 | |
| Cher ami, Comme promis, je t'envoie cette lettre pour te conter le récit de mes aventures en Muranor. Malgré le fait que mon séjour n'ait duré que 2 jours et autant de nuits, mon récit est tout de même riche de rebondissements. Je tenterai de te décrire avec le plus de précision possible la faciès hideux des monstres que nous dûmes affronter ou le doux parfum du banquet du samedi soir. Pardonnes moi si il manque des détails, car même si ces souvenirs sont encore vifs dans ma mémoire, elle peut tout de même me faire défaut. Sur ce, je crois que le moment est venu de commencer mon récit. Voilà! Tout commença lorsque je reçu le message envoyé par l'Empire. Quelle ne fût pas ma surprise de lire l'écriture plate et appliquée du premier centurie de Muranor lui-même! D'abord surpris que le groupe d'aventurier dont je fais partie (dont j'ai eu l'idée de nommer Les Plumes Noires), ait pu attirer l'attention d'un homme de cette importance, je lu la lettre. Je te la retranscris ici, pour que tu puisse lire de tes propres yeux ce que j'ai lu des miens.
Gouffre du nord 15 mai 4005
Par le présent décret, moi Lucien Doriator 1e centurie du Gouffre du Nord, convoque chaque lame disponible pour combattre les armées d’outre-tombe qui envahissent le Muranor. Le puissant mort-vivant qui fut libéré à l’automne 4004 étant partie pour d’autres contrées, le moment est venu de nettoyer la région. Pour l’occasion, un pacte sans précédent entre les humains et le clan des orcs Gormor, le plus affluent du Muranor, sera signé. Tous ceux qui le veulent sont invités à la signature qui aura lieu le 4 juin 4005 au matin. Pour l’occasion, un banquet sera servi à la fin de la journée. Que ceux qui ont du courage viennent me rencontrer le 3 juin 4005 sur les terres du Muranor.
Lucien Doriator
1e centurie du Gouffre du Nord
À la fois flattés de tant d'attention et curieux de découvrir le mystrieux Empire de Muranor, mes compagnons et moi décidâmes de répondre à l'Empire par notre présence. Furent donc du voyage:
Aséir, homme des highlands, courageux et direct. Il ne manque pas l'occasion de prouver sa valeur au combat et son bouclier m'a protégé plusieurs fois de lances ennemies. C'est d'ailleurs de la pointe de la sienne qu'il pourfend les monstres.
Loua, homme mystérieux mais pourtant bien utile. Son habileté à la lance nous fût bien utile, et son arc, même s'il ne le tendit pas contre les monstres ces jours-ci, nous fût utile.
Mhark est un barbare des plaines, combattant sans peur autre que celle de se faire surprendre par une ennemi dans son sommeil. Ses techniques de combat sont plus élaborés que celles des barbares habituels, mais on ressent tout de même son ascendance dans ses paroles. Mais je ne peux critiquer plus longtemps un allié de sa trempe, dont la fierté n'a que pour seule rivale la longueur de son épée.
Et finalement, moi, Hugaël Tremen Aël Yspaddaden, homme des bois du Nord-Est, qui vit encore sur cette terre grâce à La Déesse, La Dame de La Nature des Saisons et du Temps, du Jour et de la Nuit, j'ai nommé Lia. C'est confiant que je me laisse guider par la Dame, et c'est à travers moi qu'elle exerce une partie de son pouvoir. Maintes fois la dame me sauva et me fit découvrir de somptueux horizons, mais ce sont ces derniers jours que mes croyances me firent plus que jamais le plus grand des cadeaux. Mais je devance mon histoire, et tu sais déjà une partie de la mienne... Je vais donc la continuer.
Nous arrivâmes donc en Muranor le vendredi soir, aux environs de 8 heures du soir. Nombreuses furent les voix ayant répondus à l'appel, et je reconnaît même le guerrier qui montra à Aséir comment confectionner une cotte de mailles. Nous montâmes notre simple campement dans un coin isolé et nous allâmes ensuite à l'auberge pour entendre le discours des hommes de l'Empire. Plus de cinquante personnes étaient présentes, allant des sanglants croyants de Bélos, reconnaissables à leurs armures noires et à leurs boucliers surmontés de crânes humains, à un groupe de guerriers en fourrures, dont la shaman, toute de cuir vêtue, arborait des tatouages de la Dame. Nous passons tous à l'auberge, groupes après groupes, pour nous enregistrer. Ceux qui sont déjà venus en Muranor passent les premiers: Les Flibustiers (dont l'imposant campement surplombe le champ de batailles), l'Aube Rouge (la shaman et son groupe s'avancent dans l'auberge à ce moment), les Damnés et finalement les Plumes Noires.
(Je t'éviterai les paperasseries que nous dûmes remplir, et j'en viendrai plus simplement aux faits importants, sinon je devrais écrire jusqu'à l'heure de ma prière du matin et je ne crois pas que la déesse apprécierait l'absence de mes appels...)
C'est ensuite autour du feu que nous nous retrouvâmes, parlant peu mais écoutant beaucoup. Nous ne restâmes pas longtemps, car Aséir et Loua étaient fatigués et voulaient se coucher. Nous nous rendîmes bientôt compte que le fait de ne pas avoir de torche était une mauvaise chose, et nous dûmes avancer à tâtons jusqu'à la tente. Avec nous marchaient Baltimore, un paysan avec qui nous avions parlé au coin du feu.
Nous parlâmes pendant quelques minutes dans la tente, Baltimore nous en apprenant plus sur sa vie de paysan, mangeant quelques provisions silencieusement. Je décidais de raccompagner Baltimore lorsque celui-ci décidait de partir, et Mhark vînt avec moi. Nous apprîmes autour du feu qu'un homme aux yeux brillants, écarlates, rodaient dans le coin. J'entendait les vétérans parler de lui comme d'un fourbe homme, et des hommes finirent par savoir son nom: Akim. La fatigue ma rattrapant, je décidais de retourner au campement...
Voyant que personne ne voulait faire le guet, je sacrifiait ma nuit de sommeil pour veiller sur le campement. Je me trouvît à tâtons un arbre près de lequel m'allonger, et j'attendît. Je dû attendre environ 2 heure, sommeillant quelque peu mais ne m'assoupissant point. Lorsque les bruits environnants commencèrent à se faire inquiétant, je me fît prévenant et je réveillais mes compagnons. Après 10 minutes pendant lesquelles Mhark tentait d'ajuster sa toute nouvelle armure de mailles, nous partîmes finalement nous promener dans le sentier qui était la seule trace de civilisation dans ces terres hostiles. Il était environ 4 heure au matin lors du début de notre promenade.
Nous explorâmes les terres environnantes, montant la colline derrière le temple, trouvant un curieux tunnel à moitié éboulé derrière celui-ci, une gigantesque toile d'araignée et un pont de bois délabré. Nous vîmes les campements des autres groupes s'éveiller peu à peu, après une nuit à boire de l'alcool et fumer des herbes dont les propriétés ne me sont pas inconnues. Fatigués de marcher, nous retournâmes à notre campement vers 6 heure, après avoir rencontré un seul groupe de personnages, habillés de robe. Je crois qu'ils formaient l'Alliance, dont le nombre de prêtre a apparemment été utile plus tard dans la journée.
Après avoir mangé quelques provisions, mes compagnons décident de retourner se coucher pour rattraper les heures de sommeils dont ils auraient pu bénéficier si je ne les aurai pas réveillé "inutilement"... Je me retrouve donc à nouveau le seul guetteur, mais pour quelques minutes seulement... | |
| | | Ombre Noire
Nombre de messages : 4018 Age : 36 Date d'inscription : 09/12/2005
| Sujet: 2e partie Mar 18 Avr - 9:51 | |
| Il devait être environ 6 heure 30 quand j'entendis le bruit des combats au loin. Je prévenais mes compagnons, à moitié endormi, et je me préparai au combat. Mhark avait ôté son armure et nous le laissâmes au campement, car nous ne voulions pas attendre inutilement que les combats finissent sans nous! Nous courions dans le sentier en direction de l'auberge, et nous voyions les Damnés sortirent de leur campement. Ils nous conseillèrent de ne pas nous séparer et nous arrivâmes au campement de l'Aube Rouge.
Des morts-vivants! Partout! Les guerriers se battaient vaillamment, les squelettes tombaient. Sur le coup, je ne pensais pas à utiliser ma magie, mes cimeterres volèrent donc vers l'ennemi. La bataille fût de courte durée car elle était déjà bien entamée quand nous somme arrivés. Alors que tout les squelettes étaient tombés, les prêtres se préparant à soigner les blessés, un homme, tout de noir vêtu et le visage caché sous une capuche, cria d'une voix forte:
"Morts, relevez-vous!".
Et alors, les squelettes se relevèrent sous nos yeux. Je criais à Loua et Aséir que nous devions aller chercher Mhark. Ce que nous fûmes. Nous croisâmes Mhark et nous retournons au combat. Mais nous n'eûmes pas beaucoup de chemin à parcourir que les squelettes étaient là, l'homme en noir derrière, marchant lentement, et les combattants tentant de retarder la horde de morts-vivants... Nous nous joignîmes au combat et je failli me retrouver mort quand, malencontreusement engagé dans le sentier qui mène à la tente de Simon, squelettes se relevèrent, trois d'entre eux me regardant. L'un deux s'approcha de moi, son énorme marteau entre les mains. La lenteur des squelettes n'est pas un fait secret, aussi n'eût-je aucun mal à esquiver et placer une attaque. Mais à 3 contre 1, je ne tiendrais pas longtemps. Je ne me rappelle plus très bien de ce qui s'est passé, mais j'ai réussi à me glisser derrière la mêlée. Je pris de l'avance et appela Lia pour quelle me soigne. Je fîs de même pour Mhark, gravement blessé. Nous étions rendu au campement de La Loi du Sang, facilement défendable derrière la barricade. Les hommes entrèrent et les morts marchant arrivèrent tranquillement. Là, un archer dans un arbre tira sur les squelettes, qui se faisait abattre à la porte. Je me battais contre un squelette ayant trouvé une faille dans la barricade, et les morts finirent par tomber. Nous sortâmes ceux qui étaient dans le campement pendant qu'ils étaient encore inertes, et alors nous vîmes l'homme en noir, qui n'était d'autre que Akim, devant les squelette tombés. Aséir attaqua et le rire d'Akim nous fît comprendre qu'il était probablement insensible aux armes non-magiques. Tout les guerriers l'entouraient, le frappaient, mais rien n'y fît. Quand tout d'un coup un prêtre sortît sa dague magique et en frappa Akim, celui ci, sentant finalement la douleur, lui fît perdre connaissance en le frappant de toute sa maléfique puissance!
Mes compagnons et moi-même étant gravement blessés, nous décidâmes d'aller au campement pour que je les soigne de mes tisanes régénératrices, dons de Lia, pendant que les autres guerriers continuaient de frapper Akim. Cinq hommes de l'aube rouge vinrent dans notre campement, et l'un étant gravement blessé, je lui préparait lui aussi une tisane(malgré les avertissements d'Aséir, qui ne trouvait pas ma mixture à son goût). Nous partîmes avec eux rejoindre le reste des troupes.
Une ou deux heures ont passées mais je ne me rappelle pas qu'il y ai eu d'évènements majeur. Je passe donc sous silence cette période, et je me rend aux environs de 10 heure.
Au milieu du sentier où nous marchions se tenaient 5 orques, dont le chef s'adressait à un guerrier du clan de La Loi du Sang. Ma connaissance de la langue orque me fût utile pour comprendre l'essentiel de ce que disait le chef, dont je transcris ici un résumé.
"Akim and his undead are to powerful to the orc tribe of the North part of the Deep. We talk with you because we would ally with you to kill Akim, humans! If you accept this treaty, my tribe don't attack you."
Et au guerrier de la Loi du Sang de répondre:
"And how can we know who is the orc of your tribes and who is not orc of your tribes, so our ennemy?"
"If they attack you, they are not my warriors. We meet you and everyone in one hour at Battle Field to sign the treaty. Ok?"
Je pris donc le chemin, comme bien d'autre, du champ de Bataille. Beaucoup y étaient et nous nous retrouvâmes tous sur le sentier qui gravit la colline où est perché le campement des Flibustiers. Les discussions étaient orientées sur le traité, et si nous devions l'accepter. La plupart ne voulait pas s'allier avec les orques, moi le premier, mais si nous devions à la fois combattre les orcs et les troupes d'Akim, les forces nous manqueraient! Après maintes tergiversions, nous vîmes arriver cinq soldats de l'Empire, qui installèrent une table au milieu du champ de bataille. Je m'appercut alors que l'Empire n'était pas aussi respecté que je le pensais! Je retranscris quelques phrases qui furent échangés lors de cette rencontre.
"Qui êtes-vous, soldats de l'Empire?"
"Nous sommes les gardes du corps du centurion"
"Si vous êtes les gardes du corps du centurion, où est-il? Normalement, un garde du corps devrait toujours être près de la personne qu'il protège, non? Que faites-vous ici?"
"Nous venons préparer l'endroit où sera signé le traité de paix avec les orques."
"Personne n'a dit que nous allions signer ce traité! Et puis qu'elle est donc cette idée de signer un traité de PAIX sur un champs de BATAILLE! Ne serait-ce là qu'une autre fourberie des orques que cela ne me surprendrait pas!"
S'ensuivit alors de nombreux commentaires similaires, et après s'être fait ridiculiser, les soldats de l'Empire partirent. Les Plumes Noires firent de même, avec pour intention d'aller à notre campement boire un peu d'eau avant la rencontre dans le champs de bataille.
Nous étions rendu à l'auberge, et nous vîmes, accrochés à un poteau, 2 feuilles sur lesquelles nous pouvions lire qu'un bête folle et dangereuse, le Ouagadouglandfou, était en liberté et qu'une prime de 50 talos d'ord était destiné à ceux qui le capturerait! L'autre affiche montrait la photo d'une homme, Mendoza, recherché pour traîtrise à l'empire. Nous en étions à nous demander si nous ne devrions pas tenter de capturer le Ouagadouglandfou lorsque la situation se gâta... Trois orques apparurent sur le chemin et nous demandèrent, d'une voix qui ne laissait présager rien de bon, si nous allions signer le traité. c'est à ce moment que ma connaissance de la langue orque me fît défaut et que, ne trouvant pas les mots pour approuver correctement sans donner l'impression de mentir, je dit que nous en avions l'intention et que nous y pensions. l'orque se fâcha en criant que nous n'allions pas signer le traité, et ils nous tournèrent le dos.
"AAARRH!!!"
Celui qui dirigeait se retourna en criant et m'asséna un coup de son épée à deux mains sur la cuisse. Je reculais en trébuchais sur une bûche. Me relevant, je vois mes amis se battrent. Je recule. Je trébuche à nouveau sur une bûche. Diantre! L'orque fonce sur moi. Je tente de le raisonner, sa face est à quelques centimètres de la mienne et il me répond à tue-tête.
"Why did you attack us? We have the intention to sign the treaty!"
"No, you lie! I hates humans! AAARRRH!"
Le combat fait rage, un orc est tombé. Mhark fait face à un orque et un homme en noir l'aide. L'orque tombe, le combat se termine finalement. Mhark a perdu connaissance. Mes amis et moi sommes blessés. Le bruit a fait venir les curieux, et un prêtre de Shinklut, le dieu de la Justice, m'aide à soigner Mhark. J'épuise mes forces magiques à soigner mes compagnons. Nous apprenons que l'homme en noir qui s'est battu à nos côtés est Simon, l'homme dont le campement est près du nôtre. Le prêtre m'adresse la parole.
"Vous savez où est le sanctuaire, prêtre de Lia? Je vous conseille d'y aller, votre magie reviendra en priant votre dieu. Bonne chance."
Nous prîmes donc le chemin du Sanctuaire. Nous décidâmes, un peu forcée, de nous séparer ici. J'irai prier au Sanctuaire alors qu'ils retourneraient combattre. Nous fîmes de même et je pénétrais dans le lieu saint...
Je crois que quelques précision s'imposent avant de continuer mon récit. Le Sanctuaire est un lieu saint, et son accès n'en est donc possible que par ceux qui ont des pouvoirs conférés par un dieu (donc, qui peuvent lancer des sorts, comme le prêtres, bardes ou paladins). Nul regard ni aucun son ne pénètre dans le Sanctuaire, et rien non plus n'en sort. C'est coupé du monde que les croyants prient leur dieu, et le seul moyen de savoir ce qui se passe à l'extérieur est de sortir aller voir. De par ce fait, le Sanctuaire est en quelque sorte le quartier général des hommes et femmes de tout les groupes, de par sa neutralité et bien sûr de par la nécessité de s'y rendre pour tout bon prêtre. C'est donc au milieu des prières que s'organisent des plans, qui sont généralement plus difficiles à organiser sous une menace monstrueuse.
Je me retrouve donc à prier, seul, quand deux prêtre de Shinklut pénètrent de le Lieu Sacré. Nous parlons peu, mais j'apprend que les combats font rage et que le traité n'a pas été signé (je n'en suis point surpris). En effet, la dernière clause déclarait que si nous n'étions pas avec les orques, nous serions contre eux. C'est donc à la fois contre les orques, les barbares Mulmaks et les morts-vivants (en plein jour!) que nous devions combattre!
Sitôt mon temps de prière terminer, je sors du Sanctuaire et parle avec mes compagnons, qui attendaient ma sortie. Ils sont blessés et requièrent mes soins. Comme je n'ai plus le pouvoir de faire à nouveau des tisanes avant midi, j'implore à nouveau Lia pour soigner mes compagnons. Je leur donne rendez-vous dans une heure, donc environ 8 heure du matin si le compte est bon. Je retourne alors à ma prière.
La situation à l'extérieure est inquiétante; La Flamme magique disposée au milieu du Champ de Bataille s'est éteinte. Son éclat qui nous protégeait étant disparu, les assauts de nos ennemis n'en finissent plus. C'est (entre autre) ce que j'apprend au Sanctuaire.
Le reste de mon avant-midi n'est pas des plus clairs dans ma mémoire: je me rappelle avoir soigné plusieurs guerriers, démontrant ainsi l'amitié des Plumes Noires envers les autres groupes. À l'extérieur du Sanctuaire, les hommes tombaient de plus en plus, et des prêtres devaient ainsi ramener les âmes des défunts à la vie. Ainsi un guerrier fût ramené à la vie sous mes yeux, par Kender, un prêtre de Aurus, le dieu Protecteur et des elfes. Pendant plusieurs minutes, les prières de Kender montèrent rejoindre son dieu, qui lui accorda le don de ramener son compagnon tombé...
Quelques minutes après la cérémonie, un prêtre entra dans le sanctuaire en criant que des combats avaient lieu juste devant le lieu sacré. Fort de mon ancienne vie de rôdeur, je sors du lieu sacré, mes cimeterres au point. Mais les orques sont en furies, et malgré mes efforts, je perd connaissance. Juste avant de se faire, je cours vers le Sanctuaire.
Je reviens quelques minutes plus tard, une femme penchée sur moi. Sa magie curative vient d'agir sur moi, mais je tiens tout juste debout. Je me traîne dans un coin et m'allonge, récupérant de mon combat.
Quand les prêtres réfugiés au Sanctuaire décidèrent de se replier au camp de La Loi du Sang, où tout les autres étaient rassemblés pour combattre l'envahisseur, je décidais de faire de même, malgré le fait que mes forces ne soient pas totalement récupérés. Sitôt sortis du sanctuaire, les guerriers blessés, qui attendaient la sortie des prêtres, demandent des soins. Je me retrouve alors à nouveau sans aucune magie pour m'appuyer.
Las du Sanctuaire, je décide d'aller manger quelque chose au campement. En chemin, je trouve mes compagnons, qui se replient au campement de La Loi du Sang. Ils continuent leur chemin pendant que j'entre dans la tente...
Après m'être restauré, je décide qu'il serait judicieux de retourner prier Lia. Mais la fatigue se fait sentir, aussi je décide de me cacher dans les bois près du campement. Pendant deux heures, je prie mon dieu, et mes pouvoirs magiques sont (à nouveau...) revenus. J'entend des bruits non loin, aussi je décide de terminer ma prière. Je sors finalement des bois aux alentours de 2 heures, et je vois aussitôt Loua, qui retournais au campement pour venir me chercher.
"Ca fait des heures qu'on te cherche! Où étais-tu?"
"Je priais. Que s'est-il passé pendant mon absence?"
"Tout les groupes se sont alliés pour contrer la menace des monstres. Nous nous rassemblons tous l'auberge."
Nous étions donc en marche vers l'auberge quand je vis des hommes courir en direction du chemin des morts. Nous alertâmes donc le regroupement de mercenaires qui se trouvait devant l'auberge, et c'est cinquante hommes et femmes qui coururent aux trousse des barbares. Nous étions en file indienne, deux éclaireurs ouvrant le chemin. Nous marchâmes pendant quelques minute et nous arrivâmes au camp des barbares...
Une trentaine d'hommes se mirent à nous insulter, cachés derrière leur palissade constituée de branches sèches attachée avec de la corde. Nous nous déployèrent autour de la palissade. Le combat commença!
Dernière édition par le Mar 18 Avr - 10:03, édité 1 fois | |
| | | Ombre Noire
Nombre de messages : 4018 Age : 36 Date d'inscription : 09/12/2005
| Sujet: 3e partie Mar 18 Avr - 9:53 | |
| "Attention! Faites tomber la palissade!"
Certains barbares étaient sortis de derrière les murs pour nous prendre de revers. Je mis le genou à terre et je cria à voix haute:
"Au nom de la Dame de la Nature, brûle dans les enfers!
Ma main nimbée de flamme, je projetais le feu destructeur sur la barbare. Des hommes s'abattirent sur lui et il finit par tomber.
Je me retournais face à la palissade, où mes amis se battaient déjà, comme plusieurs autres. Loua n'avait pas la tâche facile, car son arc dans une main, sa lance dans l'autre, ses coups n'étaient pas assez forts pour surprendre la défense du grand barbare en face de lui. Mes réserves de mana étant presque épuisé, je criais à Loua:
"Donne moi ton arc! Vite!"
Je pris les 6 flèches du carquois de mon compagnon. Étant protégé par Loua, Aséir et Mhark, je bandait l'arc et je visais un barbare. Il y avait longtemps que je n'avais pas tiré à l'arc, aussi je ratais ma première cible de peu. Mais mes autres flèches firent toutes mouche (il me faut quand même préciser que je me trouvais à moins de quelques mètres de mes cibles, enlevant quelque peu de gloire à mon exploit...).
Les barbares tombaient, et j'en profitait pour soigner Mhark. Une barbare aux cheveux frisés, évitant la mêlée pour me prendre par le côté, se retrouva bloquée par un arbre tombé. Son cimeterre, tout comme le mien, nous empêchaient de nous attaquer au corps à corps. Je n'avais plus de réserves de mana, aussi profitai-je du moment où la femme grimpa sur la palissade, me laissant un moment de répit, pour passer par dessus l'arbre. Mais elle avait malheureusement prévu ma réaction, aussi aie-je subi ses innombrables attaques avant même de toucher le sol. Je ripostais vaillamment, mais nous sombrâmes dans l'inconscience en même temps.
C'est à peine quelques minutes plus tard qu'un prêtre de Lia me soigna, ce qui me permit tout juste de me relever. Pendant que nous retournions au campement, j'appris que nous étions venus chercher un morceau de bâton magique au camp barbare.
Il était environ 3 heure quand nous arrivâmes à l'auberge. Moi et mes compagnons décidâmes de profiter du moment de répit qui nous était offert pour remplir nos gourdes. Ce que nous fîmes. Fatigués et courbaturés, vide de toute énergie magique, je prenais la direction du sanctuaire, demandant à Loua de venir m'y rejoindre aux alentours de 4 heure 30.
Je passerai sous silence mes prières, longues en ennuyeuses pour un profane. Je te dirai seulement que j'étais seul au sanctuaire, et que quand je sortit à l'heure prévue, personne n'était là. Je n'en étais pas si surpris, aussi aie-je pris le chemin du campement.
Sitôt arrivé, je vis mes compagnons étendus dans la tente, endormis. Pas un garde qui surveille! J'aurai aussi bien pu être un ennemi, et ils serait tous passé de vie à trépas! Comme ni l'un ni l'autre ne désire faire le guet, c'est encore moi qui doit se sacrifier. Je m'allonge sur le sol, devant la tente, et je regarde les nuages passer dans le ciel bleu. Il fait chaud et il n'a pas plu depuis un bon moment, l'air est sec et ça donne soif! Bref, en plus de combattre les monstres, on doit combattre le temps!
Je ne restais pas longtemps allongé sur le sol, car peine quelques minutes passèrent lorsque je ressentis un grand froid, qui me prit au plus profond de mon âme. Je me relevais aussitôt, mais mes yeux ne décelèrent rien. Inquiet, je réveille mes compagnons, et quelques secondes plus tard, nous entendons des bruits de combat, non loin du camp des Damnés. Mhark a encore enlevé son armure pour dormir, aussi doit-on l'attendre. Loua et Aséir partent combattre, et je reste finalement seul avec notre barbare.
Quand Mhark est finalement prêt à partir, nous courons jusqu'au cimetière, derrière le camp des Damnés. La combat est terminé, mais nous voyons un homme, grande cape verte et habits noirs, 2 cimeterres à la ceinture. Il nous adresse la parole:
" Je suis l'envoyé de Mendoza. Laissez-moi passer, ou vous êtes des hommes morts!"
Prudents, nous le laissons passer, et nous allons voir Loua et Mhark. Ils nous apprennent que les monstre étaient des minotaures accompagnés de squelettes. Je les soigne un peu, car le combat a été rude. Nous retournons au campement, mais on nous dit que le banquet en l'honneur de notre victoire sur les barbares sera servie dans quelques minutes.
C'est tous devant l'auberge, assis sur des bûches ou des arbres couchés, que nous mangeons de la tourtière, mets composé de viande et de patates, recouvert de pâte. Le banquet se déroule joyeusement, sans anicroche, et vers 6 heure, nous retournons au campement nous préparer à nous battre.
Baltimore et 2 autres paysans (dont je ne me rappelle plus le nom)revint nous voir au campement, et nous parlâmes quelque peu. Je fût surpris d'apprendre qu'il n'avait pas eu vent des combats violents qui avaient eu lieu toute la journée. Il repartit aux alentours de 6h30.
Je voulais profiter du temps mort qui nous étaient "offert" pour aller remplir mes réserves de mana, aussi allions nous partir vers le sanctuaire. Cependant, nous entendîmes des bruits près de l'entrée de notre campement, et nous courrurent voir ce que c'était. Loua était déja à l'entrée du campement, et nous 3 virent alors la créature qui sortait des branches...
Un orque! Seul! Loua tenta de s'approcher de l'orque pendant que nous nous demandions quoi faire (à première vue, il n'était pas agressif). Je tentais de parlementer, mais sa réponse insultante mis rapidement terme aux "négociations"... Il se retournait et fonçait sur Loua.
Celui-ci brandit sa lance haute et para l'attaque de l'épée à deux mains de l'orque. Il contre-attaquait, et Mhark et Aséir passait à l'attaque. Je mis deux genou à terre, et je lançais un sort d'Injonction sur le monstre.
"À travers ma bouche, Lia te l'ordonne. Tombe!!!"
L'orque tomba à terre, et mes compagnons purent en profiter. Mais ils ne savaient pas que l'orque serait libéré de mon sort dès qu'il recevrait une attaque. Il se releva, et je lui ordonnais à nouveau de tomber. Il tomba finalement sous le coup de mes compagnons, alors que je m'apprêtais à l'enflammer avec un sort de Flamme.
Nous le fouillâmes et trouvâmes 8 talos d'or. Deux chacun! Pas mal pour un orque. Après avoir soigné (à nouveau...) mes compagnons, nous prîmes le chemin du Champs de Bataille. Nous y trouvâmes le chef du groupe en face du notre, attendant près de la flamme. Nous n'étions qu'une poignée, à peine 10 hommes, pour contrer les attaques des monstres qui viendraient bientôt vers nous! Et mes réserves magiques étaient presque épuisées! Où étaient donc les autres?
Nous attendîmes pendant environ une demi-heure. Soudain, des bruits montèrent du clan des Flibustiers, situé juste au dessus de la colline près de nous. Ils avaient capturé Mendoza! Le Seigneur des Terres (un homme apparemment très important dont le rôle m'échappe, faisant parti du groupe des Flibustiers, déclara que Mendoza serait amener à l'Empire, et ce malgré le fait qu'on dise que Mendoza était innocent des torts dont on l'accusait. Le prêtre de Shinklut du groupe des Damnés ainsi que celui du groupe des Flibustiers déclarèrent qu'ils allaient aller surveiller le procès pour qu'il soit juste. Et avec eux partirent la majorité des gens qu étaient venus, curieux de savoir ce qui se passait.
À nouveau donc, nous étions devant la flamme, attendant les ennemis. Quelques homme s'étaient joint à nous, dont le Seigneur des Terres, et ils disaient à peu près tous que d'un moyen ou d'un autre, Mendoza serait déclaré coupable et serait pendu. L'atmosphère n'était pas détendue du tout, et rien n'arrangea les chose quand des hommes crièrent que les Flibustiers n'auraient pas dus livrer Mendoza. Il n'y eu néanmoins pas de combat, et c'est finalement Kender qui arriva en tête de plusieurs hommes.
"Ils vont le pendre! Ils ont fermé les portes du temple et personne n'a pu entrer! Ils vont arriver et ils vont le pendre..."
Peu à peu, presque tout le monde se rassembla en bas de la colline, et plusieurs étaient enragés contre l'Empire. Cela n'arrangea rien quand des soldats arrivèrent près de l'endroit où "le traître" serait pendu. Tout les hommes de l'Empire arrivèrent alors, et se rassemblèrent devant la corde du futur pendu. Le centurion déclara haut et fort que Mendoza était un traître, ils énonça ses chefs d'accusations, etc., etc. Les répliques ne se firent pas attendre, et les chefs de chaque groupe se rassemblèrent finalement.
Nous n'avions pas élu de chef, mais les autres Plumes Noires insistèrent pour que ce soit moi qui aille. C'est donc moi qui entendit les chefs décider que nous n'attaquerions pas les hommes de l'Empire, quitte à ressusciter Mendoza, pour bien montrer à l'Empire qu'ils avaient tort de le tuer, car il avait le moyen de nous débarrasser de la menace monstrueuse.
La corde était autour du cou de Mendoza, et le Centurion répétait pour une dernière fois ses chefs d'accusation. Le Seigneur des Terre se jeta à travers les hommes de l'Empire pour tenter de couper la corde, mais il ne réussit pas et revînt vers nous. Des hommes embusqués tentèrent eux aussi de couper la corde, mais elle était solide et elle tînt.
Finalement, Mendoza fût pendu, et les hommes de l'Empire partirent avec son cadavre. Les Plumes Noires décidèrent alors d'aller remplir nos gourdes d'eau à l'auberge. Je restais seul à l'auberge pour parler avec Simon et l'envoyé de Mendoza, qui était assis devant l'édifice, pendant que mes amis allaient chercher leurs gourdes. L'envoyé de Mendoza m'adressa alors la parole.
"Et vous, vous êtes un prêtre de Lia, non? Avez-vous entendu parler de Sylvain le Sylvanien? On dit qu'il se promène seul dans la forêt, et que les haricots magiques qui poussent sur lui pourraient nourrir un village entier. Mendoza m'a demander de trouver ces haricots, car son village se meurt de la famine. Vous pouvez sûrement m'aider, non?"
Et nous parlâmes pendant quelques minutes, apprenant ainsi que Sylvain le Sylvanien était un homme arbre. Simon déclara l'avoir vu et attaquer après la bataille contre les barbares, mais il se serait enfui. L'envoyé de Mendoza déclara que Sylvain n'était pas dangereux, mais qu'il était couard. Je décidais, en accord avec Simon, de partir à la recherche de cet homme arbre, pour le bien de ma déesse et, il me faut avouer que la récompense pour les haricots magiques était plus qu'alléchante. Mes amis arrivèrent et je leur annonçais mon plan. J'irai seul à la rencontre de Sylvain, espérant que le fait que je sois un homme des bois, prêtre de Lia, saurait apaiser l'homme-arbre. Je les avertissais de ne pas lui faire peur quand Mhark cria.
"C'est lui! Derrière l'auberge! Regardez!"
Ils se mirent tous alors à lui courir après, armes hautes et criant. L'envoyé de Mendoza avait dû en parler à d'autres personnes car plusieurs hommes couraient après Sylvain. J'avais beau leur dire qu'ils lui faisais peur, ils ne voulaient pas comprendre. Nous coururent vers le Chemin des Morts, où Sylvain s'était enfui.
Je vis 4 ou 5 hommes, penchés sur quelque chose qui si débattait. Sylvain! La shaman prêtresse de Lia était déjà là, et elle tentait de le calmer. Je m'approchais et tentais de l'aider par tout les moyens à ma disposition. Je me penchais sur Sylvain, brandissant mon symbole sacré.
"Tu vois ce symbole? Tu le reconnais n'est-ce pas Sylvain? Nous ne te voulons aucun mal. Nous sommes les envoyés de la Dame de la Nature. Calme toi Sylvain, nous ne te voulons aucun mal..."
Je continuais de le calmer en lui répétant ces mots, pendant que la shaman lui disais que nous avions besoin des haricots magiques, "parce que l'équilibre a été rompu, que la nature est menacée". Kender, s'était approché et disait à tout le monde de nous laisser seul, qu'ils (les autres hommes, ceux qui l'avaient capturés ainsi que les curieux) faisaient peur à Sylvain. Seul Loua restait, au cas où des monstres nous auraient attaqués. Après quelques minutes, Sylvain, sans un mot, nous donna les haricots magiques. La shaman les prît sur elle. Elle m'adressa alors la parole.
"Je crois que nous devrions aller prier Lia. C'est un grand cadeau qu'elle nous a fait de pouvoir rencontrer un sylvanien. Il nous faut aller prier..."
J'allais lui répondre par l'affirmative, mais un homme couvert de fourrures, faisant partie de son groupe, lui demanda de venir. Je me retrouvais donc seul, et il me fallait absolument aller prier la Déesse. J'eu donc vite averti mes compagnons que j'irai au sanctuaire rendre hommage à la Dame. Tous prirent le chemin du champs de Bataille.
Pendant environ une heure, je priais la déesse, chantant à voix basse, adossé à un arbre du sanctuaire. Quand je sortais finalement de sanctuaire, je me rendît compte que les combats se déroulaient au loin, en direction du Champs de Bataille. Je courrais alors, soucieux d'aider ceux qui en aurait besoin.
Mais il était trop tard pour me battre. La bataille était finie. J'appris alors que c'est contre les soldats de l'Empire que nous nous étions battus! Mais que c'était-il donc passé pendant mon absence? Mes compagnons blessés, je les soignais un minimum, pour qu'ils tiennent sur pieds. Je n'avais pas le temps de faire des tisanes, et puis les morts étaient nombreux; nous en transportâmes deux près de la flamme, où nous les disposâmes en cercle. J'entendais la shaman donner des ordres, et à voir comment elle avait la situation bien en main ne faisait que remonter mon estime pour elle. | |
| | | Ombre Noire
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| Sujet: Re: "Récit de mon séjour en Muranor" (Récit roleplay) Mar 18 Avr - 9:55 | |
| "Nous allons tenter une résurrection de groupe. Que tout les prêtres survivants se rassemblent près de moi. Nos forces magiques doivent être suffisantes pour ressusciter les dix (!!!) personnes tombés au combat.
Je n'avais jamais entendu parler d'un rituel de résurrection de groupe, mais je me dis en mon fort intérieur que dans notre situation, nous n'avions rien à perdre et que ressusciter les morts un par un serait vraiment trop long. La shaman expliqua que nous devions tous nous tenir par la main, en cercle autour des cadavres, et qu'un prêtre devrait se consacrer à unir tout les autres avec un sort d'Union. Alors, les prêtres restants, les plus puissants et ayant le plus de forces magiques en eux, devrait un par un réciter leur prières pour leur dieu. Alors, seulement ensuite pourrait commencer la cérémonie qui rappellerait les âmes dans leurs corps. La shaman demanda alors:
"Qui d'entre vous pourrait se consacrer è Unir les prêtres? Cette personne devrait de préférence être un de ceux à qui il reste le moins de mana, car il ne pourra pas fournir le reste de ses réserves magiques afin de ressusciter les tombés. Il n'est pas obliger que sa puissance soit grande, il devras "seulement" unir les prêtres. Alors, qui peut le faire?"
Mes cœur battait à toute vitesse... Je savais que comparé aux autres prêtres, j'étais un débutant, et comme j'avais dépensé beaucoup de mes réserves de magie pour soigner mes compagnons, j'avais tout juste assez d'énergie pour unir les prêtres. Il fallait donc que ce soit moi qui unisse tout le monde! Comme dans tout les moment fatidiques, ceux qui précèdent les instants critiques, je pensais à cela en moins d'une fraction de seconde. Et avant même d'avoir pu y réfléchir, les mots sortirent de ma bouche:
"Je peux le faire. J'ai tout juste assez de mana pour nous unir tous."
La shaman approuva, et alors que nous entendions les loups crier au loin, alors que les prêtres criaient aux guerriers survivants de protéger les prêtres à tout prix pendant la cérémonie, alors que je m'approchais d'un pas hésitant vers le cercle de cadavres, alors que je tendais la main droite à Kender et la gauche à un prêtre de Bélos, alors je compris la fatalité de mon existence en cette terre.
Moi, ancien ranger des forêts du Nord-Est, moi qui a connu la mort et qui en a été ramené par la déesse, moi, simple homme des bois qui a voué le reste de son existence à prier en celle qui m'avais sauvée, je me retrouvais ici, en cette terre inconnue, et je me devais d'unir tout ces prêtres, qui oubliaient leur querelles intestines pour s'unir devant la mort elle même. Moi, je me devais de tous unir ces hommes et femmes, ces croyants!
J'aurais pu perdre conscience tellement les émotions étaient fortes en moi. Mais alors, tous les prêtres prirent une grande respiration, et je sentis une légère pression au niveau de ma main droite. Je levais la tête au ciel aux étoiles brillantes, fermait les yeux devant une telle beauté, oubliant les sons des monstres qui attaquaient les hommes survivants, et alors, je commençait...
"LIA!!! Dame de la Nature, des Saisons et du Temps! Toi, Ô Déesse, je te demande encore une fois service... Nombreux sont ceux qui sont tombés, et c'est en ton nom que j'unis tout ceux qui croient, ici réuni pour ramener à la vie ces hommes et femmes courageux. LIA, unis nos prières!!!"
(Je dois t'avouer que les mots, à ce moment précis, ne me vinrent pas si facilement. Mais je tente ici de te faire un résumé le plus précis possible de ce qui s'est passé.)
Alors, après ma courte prière, Kender prît la parole. Plusieurs minutes s'écoulèrent pendant sa prière. À sa suite vînt la shaman, dont on entendait les échos de sa prière pour la Dame. Ensuite, ce fût le tour de Shinklut d'être imploré. Lia de nouveau, puis Chimric, puis Bélos. Presque tout les dieux furent invoqués. Quand un prêtre avait fini sa tirade, il s'agenouillait et quand tous furent à genou, excepté moi. Je m'adressais à nouveau à la Dame.
"LIA!!! Je te le demande, unis nous pour que ceux qui sont tombés se relèvent et marchent à nouveau sur cette terre qui est tienne. LIA, UNIS NOS PRIÈRES!!!"
Je m'agenouille. Nous commençons une mélopée empreinte de toute la puissance de nos dieux réunis. Puis les prêtres, tous en même temps, sans ordre quelconque, adressent la parole à leur dieu. Nos voix résonnent dans la nuit. L'énergie magique est presque palpable. Pendant près d'un quart d'heure, nous prions, nous chantons, nous nous adressons à nos dieux respectifs. Puis nous sentons finalement, peu à peu, la vie revenir dans les corps étendus près de nous. Nos prières sont maintenant criées, nous implorons nos dieux, dans la nuit. Finalement, alors que mon corps ne peut pratiquement plus supporter cette surcharge de magie, les âmes réintègrent leurs corps, et les "morts" se relèvent. Je tombe, pratiquement inconscient. Mes amis me relèvent. Je suis étourdi...
La shaman s'adresse alors aux présents.
"Que tout ceux qui viennent de se faire ressusciter viennent au camp des Flibustiers. Nous y ferons des tisanes pour vous régénérer."
Je suivît alors le groupe, car je peux moi aussi faire des tisanes, et, une fois au campement, je dit que je pourrais moi aussi faire 3 tisanes régénératrices. Mon aide est bien appréciée, et une fois les tisanes bénies, je décide d'aller régénérer ma magie au sanctuaire. Mais les monstres sont nombreux, des squelettes et des kobolds. Les derniers sont d'ailleurs en période de ruth (période de haute excitation sexuelle, qui les pousse à tenter de s'accoupler frénétiquement avec toutes créatures vivantes à leur portée... un peu comme un chien sur une chienne, en fait), donc je préfère ne pas en rencontrer. J'utilise donc mon dernier sort de sanctuaire pour me mettre temporairement à l'abri des monstres. J'arrive donc au sanctuaire sans une égratignure.
À nouveau, prières, prières... Il doit être environ 11 heure... Je décide de me coucher et de tenter de m'endormir au sanctuaire. Deux prêtresses sont aussi au sanctuaire, mais elle partent dans quelques minutes. J'ai peine à me reposer, car il fait froid, et c'est vers minuit que je décide finalement de retourner au campement. Quelqu'un devra bien faire le guet, et je suppose qu'ils dorment tous. Je lance à nouveau un sort de sanctuaire, car les monstres rôdent. Je marche alors dans le noir, mais mes yeux se sont habitués au manque de lumière et je vois bien mieux qu'avant. Tant que je ne parle pas ni n'attaque aucun monstre, je serai ignoré de tout ceux que je rencontrerai.
Mon sort est mis à l'épreuve quand, sur le chemin, près du campement des Damnés, une patrouille de squelettes se dresse dans la nuit. Nom de nom! Mais mon sort est actif, et ils ne peuvent me voir. J'avance donc, et je contourne légèrement la patrouille. Mais alors, un squelette se tasse et me bloque le chemin de son épée. Je doute qu'il m'aie vu, mais ses sens ont peut être passé outre mon sort... Je tente d'avancer. Grognement de sa part. Je tente le contourner. Son épée change de côté et me bloque le chemin. Si j'ai le malheur de dire un seul mot, je suis fait! Je me calme, je reste sans bouger quelques secondes. J'avance. Ouf, ils ne m'ont pas vus, finalement. J'ai eu chaud!
Arrivant au campement, je ne fut pas tellement surpris de voir que mes compagnons n'avaient pas placés de sentinelles en faction. Sacrifiant les quelques heures de sommeil que j'aurai pu récupérer, je m'éloigne quelque peu de la tente, et je me couche dans des buissons, aux pieds de quelques arbres. Malgré ma volonté de surveiller les lieux, le confort relatif qu'offrent ces buissons, couplés à la fatigue accumulée ces jours derniers, m'emmènent tranquillement au pays des rêves...
Je crois avoir dormi environ 6 heures quand mes compagnons se sont réveillés. Quand ils sortirent de la tente, leurs paroles me réveillèrent, et je restais ainsi, couché, à une dizaine de mètre d'eux. Je les écoute parler pendant environ une minute, et quand ils sont prêt à partir à ma recherche, je leur crie d'une voix forte que je suis juste derrière eux. Ils sont assez surpris de me voir là, ne m’ayant absolument pas vus. Effectivement, ma cachette était somme toute assez bonne, et j'en pris alors bonne note. Nous décidons d'un commun accord d'aller voir au Champs de bataille s'il y a quelqu'un.
Effectivement, c'est la totalité des hommes et femmes qui sont présents sur le versant de la colline près du Champs de Bataille. Nous nous doutons tous que les armées de squelettes de Akim nous attaquerons par centaines dans les heures qui suivent. L'atmosphère est tendue, et Kender, dans sa bonne humeur caractéristique, s'amuse à faire rire les autres. Trois archers sont assis sur la colline, et il les mets au défi de le toucher à l'arc. Il s'amuse alors beaucoup car pas une des flèches des archers ne le touche! Apparemment, Aurus, le dieu de la Protection et des Elfes, veille sur ses croyants...
(Je dois t'avouer que les souvenirs de cette matinée me sont extrêmement flous. Je te prie à nouveau de me pardonner pour le manque de détails de ces dernières lignes.)
Les guetteurs, sur le haut de la colline, signalent l'arrivée d'une patrouille orque. Sur nos gardes, nous nous rassemblons tous pour "recevoir" nos invités. Mais il nous apparaît rapidement que l'orque qui se tient au centre est le chef, et il nous adresse la parole:
"Akim and his undeads are very too dangerous, for you and for us. My warrior wil help you in the battle."
S'ensuivit alors une discussion dont je ne saisit pas tout. entre autre, le chef orque déconseilla à un guerrier qui venait de proposer de se sacrifier pour retenir Akim pendant que ses compagnons le ruait de coups. Apparemment, l'énergie négative du mort-vivant était bien trop dangereuse. J'appris aussi que Akim était sensible à l'électricité. Cela ne me servait personnellement pas à grand chose car je n'ai pas dans mon éventail de sort de sorts maniant ce type d'énergie. De plus, le chef orque apprit qu'une araignée géante gardait une arme magique capable de percer les défenses de Akim. Finalement, le chef orque, s'apprêtant à partir, m'adressa la parole.
"Do you a warrior or a priest?"
Il était vrai qu'il n'était guère facile de me distinguer d'un guerrier, plus précisément d'un rôdeur (ce qui est parfaitement logique, au vu de mes antécédents!). Mes deux cimeterres au mains, ma capuche sur la tête, la grande cape verte foncée, l'armure de cuir noir et un couteau en bandoulière, je n'avais pas trop l'air d'une homme adepte de la prière. Mais mon symbole religieux autour du cou venait rétablir l'équilibre. Je répondais alors à l'imposant orque.
"I am a priest of Lia."
"Ok, take this with you. It is a potion of mana, and that help you in the battle."
"Thank you, Lord Orc..."
Je mettais la potion de mana dans ma poche, près des pierres magiques que le prêtres de Shinklut m'avais prêté. Le chef orque partit alors, et Kender se proposa pour diriger l'expédition qui aurait pour but d'attaquer l'araignée géante. Une dizaine d'homme partirent, mais les Plumes Noires restèrent au Champs de Bataille pour protéger la Flamme, avec le reste des autres combattants.
Plusieurs minutes passèrent, et quand finalement Kender revint, c'est pour nous demander si nous avions un moyen de soigner les blessés du poison dont ils étaient la proie. Certains lui donnèrent des talos pour acheter des antidotes. Finalement, les hommes et femmes restants partirent eux aussi à l'auberge pour acheter des potions de soins et de mana. Et à nouveau, nous attendions...
L'armée de squelette de Akim ne nous fit tout de même pas trop attendre. Il devait être aux alentour de 9 heure 30 lorsque les squelette se regroupèrent lentement sur la colline, après avoir été averti par nos éclaireurs. Des voix fortes se firent entendre;
"Les bouclier devants! Les archers sur la colline! Que ceux qui ont des lances se placent derrière la ligne de boucliers! Les prêtres, tenez vous derrières!"
Les ordres ne prirent que quelques secondes avant d'être exécutés. Les Plumes Noires se regroupèrent près de moi. Quelque peu désorientée, nous ne fûmes pas d'une grande efficacité lors de la première vague de squelettes. Mais comme seuls deux ou trois monstres avaient pu passer la ligne de bouclier, nous n'eûmes pas trop de reproches. Soignant mes compagnons, la bataille faisait rage. Les squelettes en déroute, la première vague avaient fait quelques blessés. Je donnais alors ce plan à mes compagnons.
"Occupons-nous des monstres qui passeront les défenses, n'allons pas au front, ce serait du suicide! Si un monstre passe la ligne du bouclier, empêchons-les de prendre les autres combattants en tenaille. OK?"
Mes compagnons étaient d'accord. Alors que les Flibustiers armaient leur catapulte, les squelettes fonçait à nouveau dans la ligne de bouclier. Certains couraient; les guerriers squelettes, véritables machines de guerres morte-vivantes. Les autres morts-vivants, plus lents, n'étaient que de simples squelettes, lents et stupides. Un boulet passa à quelques centimètres d'un squelette. Un guerrier squelette sauta alors par dessus la ligne de bouclier, retombant brutalement sur le sol et écartant les bouclier pour laisser passer les autres monstres. Ceux-ci coururent en tous sens, et rapidement nous eûmes un ennemi à notre portée. Nous .étions tous autour de lui. Je tentais de me rendre invisible à son regard, mais ma tentative échoua. Nous l'attaquâmes tous en même temps, et il finit par tomber sous nos coups, non pas sans avoir chèrement défendu sa "vie". Je vis alors les Flibustier armer leur catapulte et tirer dans la vague de morts-vivants.
Le combat était loin d'être terminé, mes réserves magiques épuisées. Je montais sur le haut de la colline, où il semblait y avoir plusieurs blessés. Buvant la potion que l'orque m'avait donné, je sentis que Lia était derrière moi. M'agenouillant, je soignais une combattant gravement blessé, puis un autre, puis un autre. Il ne me restait qu'assez de magie pour enchanter mes pierres magiques. Un autre guerrier squelette s'approchait de moi alors que je retournais voir Mhark ,plus bas sur la colline. Je m'agenouillait alors, lançant à toute vitesse un sort de Pierres Magiques. Le squelette était à quelques mètres de moi seulement, et je lui lançais précipitamment une première pierre enchantée. Il grogna à peine de douleur, malgré le fait que mon coup aurait été comparable à un coup de grande hache à deux mains! Il n'était plus qu'à trois mètres quand je lui lançais ma deuxième pierre. Il s'approchait quand même, et personne n'était assez près de moi pour m'aider. Je lui lançais alors la dernière pierre. Reprenant mes armes. Je reçus une attaque chargée d'énergie négative qui manque me faire défaillir. Je ripostais, mais mes cimeterres étaient inutiles face à cet ennemi bien trop puissant. Je reçus 2 autres attaques et perdais connaissance.
Dernière édition par le Mar 18 Avr - 10:00, édité 1 fois | |
| | | Ombre Noire
Nombre de messages : 4018 Age : 36 Date d'inscription : 09/12/2005
| Sujet: Re: "Récit de mon séjour en Muranor" (Récit roleplay) Mar 18 Avr - 9:57 | |
| Je reprenais connaissance quelques secondes plus tard, alors que Lia était à nouveau implorée pour me soigner, cette fois pas la shaman de l'Aube Rouge. Je la remerciais et cherchais du regard mes compagnons. Les squelettes avaient fait une pause dans leur attaque, mais il attaquerait à nouveau dans quelques minutes. Je vis alors Aséir, dans une assez mauvais posture; au milieu de la pente d'où les squelettes arrivaient, mon compagnons, inconscient. Je courais vers lui, et je me rendais compte à l'expression de son visage qu'il était seulement paralysé. Sachant qu'une bonne rasade d'eau dans le visage lui ôterait sa paralysie, je débouchais ma gourde, mais Oh Malheur! Plus d'eau! Désespéré, car les squelettes s'apprêtaient à nous attaquer, et que, au mileu de cette colline, nous étions les cibles les plus près d'eux, je criais;
"Quelqu'un a-t-il de l'eau pour mon compagnon paralysé? VITE!"
Un prêtre de Shinklut, le même que j'avais vu au sanctuaire la première fois que j'y avais été, se précipita vers moi. Il débouchait sa gourde frénétiquement. Les squelettes avançaient vers nous. Loua m'avait rejoint, et il était devant nous, prêt à nous défendre. Aséir reçu de l'eau au visage et nous pûmes nous enfuir derrière les bouclier, les squelettes à quelques pas de nous. Je pris quelques secondes pour le soigner, mais alors, les squelettes combattirent avec moins d'ardeur. Nous en découvrîmes la raison lorsque des guerriers crièrent avoir tué Akim. Je ne me rappelle plus qu'il y aie eu de combats après cela, et nous criâmes donc tous victoire. Nous avions battu les hordes de morts-vivant de Akim...
Pour célébrer notre victoire, une petit tournoi fut organisé par des hommes de passage. Une récompense assez importante constituait le premier prix, et seuls les 3 premières places se verraient récompensées. Trois personnes par groupe devait se présenter et le tournoi ne se déroulerait qu'à l'épée à une main. Mhark, Loua et Aséir se proposait pour participer. Pendant qu'ils se préparaient une tactique, j'entendais le prêtre de Shinklut des Damnés s'engueuler avec une homme des Flibustier. Je compris que cet homme avait ramassé un marteau magique sur le corps d'un des hommes des Damnées. Considérant qu'il s'agissait là d'un vol irrespectueux, le prêtre de Shinklut, nommé Mao, demandait à l'homme de lui rendre le marteau. L'homme en question a refusé de rendre le marteau, jugeant que si l'homme était mort bêtement contre des squelettes, il ne méritait pas une telle arme. N'insistant pas et ne voulant probablement pas déclencher des combats, Mao répliqua que les Damnés n'oublieraient pas pareille insulte, et qu'ils règleraient ça la prochaine fois... Méditant sur ce que je venais d'entendre, je fus interrompu par les organisateurs du tournoi.
Les hommes expliquèrent les règles. Un grand cercle avait été tracé au centre du champs de bataille. Un drapeau y était planté. Chacun des rounds se verrait affronter 3 équipes de 3 joueurs. Un seul joueur aurait par équipe serait présent dans le cercle au début du round, et les autres ne pourrait entrer dans le cercle qu'une fois le drapeau entre les mains de l'un des participants. Cinq touches suffisait pour mettre une ennemi hors de combat, et le but du tournoi était de sortir le drapeau du cercle pour le planter dans un des trois cercles de 30 centimètres de diamètre situés à l'extérieur du cercle sachant que avoir le drapeau entre les mains empêchait de courir, et que nous n'avions pas le droit de le lancer. Notre équipe se débrouilla bien, mais ne se qualifia pas en finale. Finalement, l'Aube Rouge et les Flibustiers furent respectivement première et deuxième place, mais je ne me rappelle plus de la troisième place. Les premiers gagnèrent des bracelets magiques, les seconds, 100 talos, et les troisièmes, 50.
Peu après le tournoi, les hommes et femmes qui avaient répondus à l'appelle de L'Empire du Muranor, pour finalement se rebeller contre eux, décidèrent de repartir. Nous fîmes de même, et en ramassant notre campement, nous reçûmes la visite de quelques groupes, qui disaient espérer nous revoir la prochaine fois. Nous leur répondîmes bien entendu par la positive, et nous leur retournâmes le compliment. Le guerrier qui j'ai soigné plusieurs fois pendant ces deux jours vînt me remercier, me disant que sans moi, il serait probablement mort au combat. J'en fus d'autant plus heureux que, son chef charismatique disait qu'ils allaient rapatrier en Muranor, avec l'aide des autres guerriers de son clan, une palissade de bois de 4 mètres de haut! Sachant que leur campement est exactement en face du notre, il nous est donc profitable d'avoir pour allié de tels guerriers!
Pour conclure, mon cher ami, je crois que ce séjour en Muranor a été riche en expérience, découvertes et en alliances. La prochaine fois que nous y retournerons, nous aurons déjà des alliés, nous connaîtrons les périls du terrain, et surtout, nous saurons reconnaître les ennemis des amis. Les orques disent qu'ils vont rester sur leur terres de l'autre côté du Gouffre du Nord. Akim et ses monstres sont apparemment hors d'état de nuire. Mais qui sait ce qui pourra arriver? Quels monstres devront nous affronter? Quels maux devront nous endurer? Seuls les dieux peuvent le savoir, et en attendant de voir par moi-même les réponses à ces questions, je prie Lia pour qu'elle me donne des réponses...
En attendant ta réponses avec grande hâte!
Ton ami,
Hugaël Tremen Aël Yspaddaden. | |
| | | Belgarion
Nombre de messages : 555 Age : 35 Date d'inscription : 10/04/2006
| Sujet: Re: "Récit de mon séjour en Muranor" (Récit roleplay) Jeu 20 Avr - 12:32 | |
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| | | Ombre Noire
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| Sujet: Re: "Récit de mon séjour en Muranor" (Récit roleplay) Jeu 20 Avr - 19:29 | |
| Ouah, ben merci pour les compliments ... Pour le Gn de la fin de l'été, j'avais pensé le faire, mais j'ai oublié l'idée... 1) Ca prend vraiment gros de temps écrire tout ça... 2) Mon 2e DGN La Meute a vraiment été différent du premier, pas plus plate ni plkus fun, mais différent. On était 9 plutot que 4, donc moins de contacts dans le groupe (tout le monde se divise genre). Et aussi, je me battais plus dans le premier (à 4 faut que tout le monde s'y mette, surtout des newbees comme nous autres, lol) et j'étais beaucoup plus indispensable au groupe en tant que seul prêtre. Et puis le premier DGN a paru duré une éternité, entre autre parce que prier 1h15, ressortir du sanctuaire, soigner ses compagnons (qui se sont battus contres des squelettes/orques/barbares pendant 1h15...), et retourner prier 1h15, bah c'est long... Au 2e Gn, on était 4 prêtres sur 9 et la magie de soins a doublée en puissance, donc je soignais mais beaucoup moins (on a fait aucunes tisanes régénératrices du GN genre...). 3) J'ai oublié pas mal de choses du dernier GN, a cause du temps mais aussi à cause qu'il a passé tellement plus vite dans ma tête... J'y ai été moins actif, donc je m'en souviens moins... Mais si jamais je le refais, je vais essayer de m'améliorer quand même. Ca fait drôle, j'ai pas relu le texte depuis que j'ai fini de l'écrire, lol). P.S.: Bah je suis pas si pire un amateur de fantasy, les classiques comme le SdA, quelques romans des Royaumes Oubliés, quelques autres dont je me souviens pas le nom, mais je suis pas fanatique non plus ! | |
| | | Belgarion
Nombre de messages : 555 Age : 35 Date d'inscription : 10/04/2006
| Sujet: Re: "Récit de mon séjour en Muranor" (Récit roleplay) Ven 21 Avr - 12:04 | |
| C juste que selon moi l'histoire du deuxième était vraiment meilleur.Par example, la malédiction des Damnés qui, à mon humble avis, était du grand art et aussi les lettres avec les quêtes secondaire que vous avez reçus au début du GN. | |
| | | Ombre Noire
Nombre de messages : 4018 Age : 36 Date d'inscription : 09/12/2005
| Sujet: Re: "Récit de mon séjour en Muranor" (Récit roleplay) Dim 23 Avr - 15:49 | |
| Ouais, effectivement, je trouve aussi que le 2e GN était meilleur, les quêtes, l'ambiance, la diplomatie, etc... Tout était finement tissé et c'était vraiment trop flippant (particulièrement la course contre la montre pour empêcher la fusion des Damnés, lol). | |
| | | Ombre Noire
Nombre de messages : 4018 Age : 36 Date d'inscription : 09/12/2005
| Sujet: Re: "Récit de mon séjour en Muranor" (Récit roleplay) Dim 30 Avr - 23:15 | |
| ARGH, NON! C'est le dernier DGN La meute à St-Augustin! Trop dommage... Mon premier GN à vie... Je met ça ici parce que comme j'ai le présentiment que le dernier DGN La Meute va vraiment, mais vraiment torcher et être mémorable, et que je me promet d'en faire le récit ici... J'espère que je tiendrai parole, lol ! Si jamais vous êtes intéréssés, dites le sur ce sujet, et je vais probablement à nouvrau écrire quelque chose... En essayant de m'amméliorer à nouveau ! Hugues | |
| | | Belgarion
Nombre de messages : 555 Age : 35 Date d'inscription : 10/04/2006
| Sujet: Re: "Récit de mon séjour en Muranor" (Récit roleplay) Mar 2 Mai - 22:02 | |
| moi j'ai surtout hâte de voir ceux qui seront là pis ceux qui vont être krinqué a bloc. Parce-que si c vraiment le dernier ben y va surement avoir une certaine frénésie pis j'ai l'impression que les joueur vont crissement se forcer pour se battre comme des dieux! Et en même temps les organisateur vous aurons surement réservé le meilleur scénario jamais vu dans un GN de La Meute. | |
| | | Ombre Noire
Nombre de messages : 4018 Age : 36 Date d'inscription : 09/12/2005
| Sujet: Re: "Récit de mon séjour en Muranor" (Récit roleplay) Dim 25 Juin - 22:47 | |
| Un petit message pour dire que finalement, je n'écrirai pas le récit de mon dernier (et plus que mémorable) DGN La Meute. En effet, ça prend pas mal de temps et j'en manque ces temps ci...
Désolé pour ceux qui auraient voulus le lire. | |
| | | Ombre Noire
Nombre de messages : 4018 Age : 36 Date d'inscription : 09/12/2005
| Sujet: Re: "Récit de mon séjour en Muranor" (Récit roleplay) Mer 11 Avr - 10:23 | |
| Ayoye! J'viens de relire mon récit... Je l'avais relu depuis 2 ans, quand je l'ai écrit (déja que l'écrire était de la job...). Et puis messemblais que c'était plus mauvais que ça! Mais là, j'ai trop envie de refaire un GN à St-Au... Ca me rappelle des bons souvenirs ! Et puis je suis étonné du nombre de détail que j'ai réussi à rentrer dans s't'histoire là... ! C'est... pas mal ça ! Ombre Noire | |
| | | Shadown * Mik *
Nombre de messages : 158 Age : 33 Date d'inscription : 05/03/2007
| Sujet: Re: "Récit de mon séjour en Muranor" (Récit roleplay) Sam 14 Avr - 14:11 | |
| ( Incantation peut compréhensible qui relate l'attitude d'une personne) Puuthaenndhemer dhhe!!! Tuéthaisvrèsmentcrin quer! (Fidèle apprenti de X) | |
| | | Patrice Turcotte
Nombre de messages : 13 Age : 39 Date d'inscription : 31/05/2007
| Sujet: trop fort!! Lun 11 Juin - 21:13 | |
| je vien tou juste de lire ton récit et puis sérieux la vraiment trop fort!!!! je lisais tout sa et tou les foi ou nous étions ensemble sur le champs de bataille me revenai en tete kasiment komme un film tellement sétait bien écrit sa m'a rappeler de tres bon souvenir et j'ai adoré me battre a vos coté
Wilmar du clan Saraka | |
| | | Ombre Noire
Nombre de messages : 4018 Age : 36 Date d'inscription : 09/12/2005
| Sujet: Re: "Récit de mon séjour en Muranor" (Récit roleplay) Lun 11 Juin - 22:31 | |
| Merci, c'est le fun à lire des messages comme le tien ! Et sinon, je sais juste vraiment pas comment j'ai pu me souvenir de tant de détail aussi précisément... Ca me fait peur ! Hugaël Tremen Aël Yspadadden, prêtre de Lia des Plumes Noires ( ) | |
| | | Kurigan Tel Drak
Nombre de messages : 5 Age : 50 Date d'inscription : 04/06/2008
| Sujet: Re: "Récit de mon séjour en Muranor" (Récit roleplay) Ven 6 Juin - 11:56 | |
| Vraiment génial ton récit. J’ai pu ainsi revivre de bons moments. Dommage qu’on vous a pas revu dans les autres gn de St-Au. Le dernier de l’an passé on était que 20 joueurs. J’espère vous y voire cette année.
(Un membre de l’Aube rouge) | |
| | | Ombre Noire
Nombre de messages : 4018 Age : 36 Date d'inscription : 09/12/2005
| Sujet: Re: "Récit de mon séjour en Muranor" (Récit roleplay) Ven 6 Juin - 12:59 | |
| Merci . - Citation :
- Dommage qu’on vous a pas revu dans les autres gn de St-Au.
En fait, ce récit est celui de notre premier GN (vla 3 ans exactement), et on a fait celui en automne et le dernier en 2006 ensuite . Perso je crois pas y être, mais y'a de bonnes chances que certains membres des Plumes Noires y retournent. | |
| | | Fil14
Nombre de messages : 247 Age : 31 Date d'inscription : 03/06/2008
| Sujet: Re: "Récit de mon séjour en Muranor" (Récit roleplay) Sam 7 Juin - 11:54 | |
| belle histoire ombre-noir, tu pourrais écrire des romans sur les D&D GN, c'est très bon^^ | |
| | | Ombre Noire
Nombre de messages : 4018 Age : 36 Date d'inscription : 09/12/2005
| Sujet: Re: "Récit de mon séjour en Muranor" (Récit roleplay) Sam 7 Juin - 12:40 | |
| Merci. Mais... j'ose pas me relire ^^. | |
| | | Fil14
Nombre de messages : 247 Age : 31 Date d'inscription : 03/06/2008
| Sujet: Re: "Récit de mon séjour en Muranor" (Récit roleplay) Dim 8 Juin - 17:39 | |
| nan, je suis sérieux, pi si mon ami veux avoir un avant gout d'un gn je vais lui envoyer sa, même si on est animateur | |
| | | Melkior
Nombre de messages : 36 Age : 42 Date d'inscription : 19/06/2008
| Sujet: Re: "Récit de mon séjour en Muranor" (Récit roleplay) Dim 22 Juin - 16:39 | |
| Wow Vraiment trop cool ton récit. C'est vraiment trippant de voir le point de vue d'un joueur de cette facon face a un DGN que nous avons organisé. | |
| | | Ombre Noire
Nombre de messages : 4018 Age : 36 Date d'inscription : 09/12/2005
| Sujet: Re: "Récit de mon séjour en Muranor" (Récit roleplay) Dim 22 Juin - 20:25 | |
| Ça fait quelques fois qu'on me le dit . Faut avouer que le GN était vraiment cool, avec le fait que c'était mon premier GN, c'est resté ancré dans ma mémoire . Dhah, j'en parle et je me remémore plein de trucs. La pendaison de Mendoza, la bataille des morts-vivants du matin... ! | |
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